Destination : 70 , Combinaisons carrées ou Sudoku poétique


sus aux sudokus !

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Textes sudokuïsés

Sur un air de vacances , Noirmoutier Chrystelyne



Au coucher du bout du monde rouge des salicornes
grandiose et infini, Noirmoutier, île lumineuse d'argile de goémon.
Vers le sud, route sous-marine et de marée,
Les maisons sont partout roses trémières blanches, et tous
Les volets bleus, maritimes chênes verts, au bois de
Goût de sel, rose le soir, et arômes tournés.
Ton paysage sans coeur de l'hiver cesse. Renouvellé s'enflamme
Pour les mimosas la chaise. Pins bleus le matin.
Un abri au soleil sous le passage du Gois.



14 juillet Josée

Sur ma peau de sombre nuit tes mains exploratrices
Sous mon ciel de lit glissent, feux d’artifice.
D’incandescentes fusées jaillissent, pleurant extasiées mille ardents brasiers.
Bouquets de pluie, fleurs de baisers, tes désirs embrasés
Rougissent ma folie, corolles d’ombellies qui s’épanouissent
Et bruissent évasées et doucement jouissent au sein apaisé
De la nuit qui frissonne complice, ma nuit extasiée.
Feu et nuit nos folles joies s’évanouissent déliées,
Cependant que pâlissent les aubes dépliées du quatorze juillet.

2

Sur ma peau de lit glissent tes désirs embrasés
Qui s’épanouissent et doucement jouissent de la nuit.
Tes mains exploratrices, bouquets de pluie au sein apaisé
Qui frissonne complice, jaillissent, pleurant extasiées, rougissent ma folie
Et bruissent évasées, corolles d’ombellies d’incandescentes fusées.
Cependant que pâlissent nos folles joies de sombre nuit
S’évanouissent déliées, fleurs de baisers, mille ardents brasiers.
Les aubes dépliées sous mon ciel feu et nuit,
Ma nuit extasiée : feux d’artifice du quatorze juillet.

3

Tes désirs embrasés sous mon ciel du quatorze juillet,
Feux d’artifice qui s’épanouissent et doucement jouissent
Au sein apaisé de la nuit, s’évanouissent déliés.
Bouquets de pluie, tes mains exploratrices de lit glissent,
Cependant que pâlissent, feu et nuit, d’incandescentes fusées,
Sur ma peau qui frissonne complice rougisse ma folie !
Nos folles joies jaillissent, pleurant, extasiées de sombre nuit,
Ma nuit extasiée, les aubes dépliées, corolles d’ombellies,
Et bruissent évasées fleurs de baisers, mille ardents brasiers.




Alida


Une austère beauté entraîne sa rêverie aux teintes changeantes,
Paysage de paix, étouffante de juillet, des années insouciantes,
Dans la nuit d’un temps enchanté baigné de lumière,
Vers les ombres des cimes enneigées… Béton et poussière
Tantôt opale mystérieuse, tantôt saphir étincelant, surgit un lac
Orageux et plombé, joyau de rêve… Rires et jeux…
Un passé aboli, les vacances aussi. La ville est là.
Au loin une radio, une douce mélodie sous un ciel
Irréel et fragile. Le rêve s’efface : évanouie la ritournelle


philippe


mon cœur rond comme un œuf
Dans la pauvre cage de ses jolies fossettes
Sonne ce tocsin succinct. La clé de
Mon petit bonheur hasardeux
Tout beau tout frais, encore neuf,
Je croyais en avoir la recette :
Trop écarteler, trop souvent mettre à l’étroit
Mon cœur dans le brasero
De cet amour qui me condamne, être oi-
Seau, encore tout reprendre à zéro…
Mais déjà j’achève l’idylle : plus de princesse,
Plus de feu, plus de catin.
Les carottes sont cuites,
Les sanglots longs raccourcissent,
Je suis tombé sur le coccyx :
Cœur qui n’est qu’un jouet sans suite
Est-ce à dessein que tu te tairas un matin ?


Jose