Destination : 127 , Garde à vue
On vous l’avait dit, à force de faire des bêtises, de mal penser, de ne pas voter comme il faut … vous voilà en garde à vue.
Pourquoi cet exercice ? Parce que j’ai lu le dernier Beigbeder* qui est loin d’être formidable : beaucoup de narcissisme mélangé à une bonne dose de paresse. Ceci dit il se lit bien, vite, et distrait. L’idée de départ est bonne : l’auteur est en garde à vue, ce qui le coupe des autres, du temps, et ce repli sur lui lui permet de produire une autobiographie au fil de sa garde à vue. La cellule résume bien ce qui nous plaît en écriture et ce que nous recherchons ici : la contrainte. Une fois qu’elle nous ceinture nous cherchons naturellement à nous en libérer par l’écrit.
A vous de voir ce que vous voulez en faire, vous pouvez vous concentrer sur l’interrogatoire et la garde à vue elle-même, ou bien profiter des moments de repli, de mise en cellule pour faire comme M. Beigbeder et nous conter votre vie (ou celle de votre personnage). Vous pouvez tout imaginer, la jouer sincère ou encore nous livrer une version moderne de l’aveu Kafkaïen.
Mis en examen, levez-vous !
JFP
* http://www.beigbeder.net/index.php
