Destination : 400 , 400 coups
400 destinations, oui, cela représente beaucoup. Mais petit bouts par petits bouts, cela se fait, s’écrit, se propose. Ces 400 destinations représentent presque exactement 20 ans de propositions, de petits challenges partagés. Je me suis parfois dit qu’il faudrait penser à arrêter, mais c’est comme une addiction ou une obsession, je ne saurais identifier le vice à l’œuvre.
Pour en revenir aux débuts, à 2003, j’ai l’impression que c’était hier, mais si je vais y piocher une destination, je vois bien que de l’eau a coulé sous le pont. En 2003, donc, je ne sais pas ce que cela deviendra, j’y consacre pas mal de temps : il m’en faut pour trouver les idées, pour écrire le site, pour y coller les textes écrits (un par un). Au bout de quelques années, aux alentours de 2006, c’est le boom de l’atelier, 500 personnes environ sont inscrites, chaque jour une centaine de messages pleuvent dans les boîtes aux lettres, le site est en première position d’une recherche google sur les ateliers d’écriture. Mais quantité ne rime pas avec qualité, nous sommes juste avant l’essor des réseaux sociaux, et les sites comme celui d’Ailleurs (qui comprend alors un forum) sont une vraie foire d’empoigne ou petit à petit la littérature et l’écriture reculent pour laisser la place à des affrontements divers et variés. Je passe sous silence les crises, difficultés et menaces qui pèsent alors. Une équipe est nécessaire pour canaliser les participants, modérer, gérer les inscrits… Et puis l’atelier devient adulte, il prend son autonomie, se veut plus discret et confidentiel, réservé à quelques personnes… En 2015, l’atelier n’est plus gratuit mais reste accessible, il est sur un rythme de croisière, tranquille, avec des fidèles qui y participent dans le calme, la quiétude seyant à cette pratique, ainsi qu’une grande bienveillance.
Depuis quelques années, je ne me pose plus de questions, me plaisant à continuer de trouver des pistes d’écritures. Je suis fier des personnes qui y participent, nous avons de la chance d’avoir là un havre de paix, un espace d’expression, de création. Conformément à ce que je suis et à l’esprit de cet atelier, je proposerai une destination anniversaire sobre mais un peu plus originale, peut-être, que d’habitude. Si vous me demandez quel est l’avenir de l’atelier, je serais bien en peine de vous répondre, n’ayant rien planifié, comme c’est déjà le cas depuis au moins 2015.
En pensant au nombre 400, c’est l’expression « les 400 coups » qui m’est venue à l’esprit. Pour les besoins de cette destination, je me suis renseigné et la légende des « 400 coups » remonte à 1621, du côté de Montauban. Le roi Louis XIII y aurait fait tirer 400 coups de canons pour prendre la ville protestante, qui, galvanisée par cet événement, aurait redoublé de résistance, ne tombant pas. Si les historiens contestent cette légende, l’expression est restée, synonyme pour une personne de vie dissolue, désordonnée, sans respect des us et coutumes.
Mais, «les 400 coups », c’est un film célèbre de notre histoire du cinéma. En 1959, le jeune François Truffaut, livre là sa première réalisation, inspirée de sa propre enfance. C’est l’histoire d’un jeune garçon, Antoine, qui traverse une période difficile, commettant des actes de plus en plus répréhensibles sans pour autant avoir cherché à les commettre. Je pensais avoir vu le film mais il ne m’en reste que quelques images d’un Jean-Pierre Léaud gouailleur et plus vrai que nature. Avec ce film, Truffaut accède tout de suite à la notoriété, qu’il renforcera ensuite avec Jules et Jim, lançant la « nouvelle vague », avec le succès, et aujourd’hui les critiques, que l’on connaît.
Je me suis amusé – voir un peu plus bas – à recenser 400 coups, auxquels il a parfois fallu tordre le cou, le son, l’orthographe. Ce fut de longue haleine, mais comme toute recherche qui aboutit, elle a procuré à son instigateur une grande satisfaction.
Première piste, extrêmement simple : écrire un texte ayant pour titre et inspiration un des quatre cents coups listé.
La seconde piste, à peine plus complexe, consistera à écrire une nouvelle, un récit portant sur les difficultés de l’enfance, que ce soit la votre, celle de quelqu’un d’autre ou que cela sorte à cent pour cent de votre imagination. Quand je dis « les difficultés », il va de soi qu’une seule, bien amenée suffira !
Pour ne pas complexifier une affaire qui s’annonce simple, mais pour pimenter celles et ceux qui aiment les destinations relevées, je propose d’allier les deux pistes pour n’en faire qu’une !
Voilà, ne faites pas les 400 coups, écrivez-les !
Longue vie à Ailleurs et à ses participants,
mes amitiés,
JFP
(prochaine destination à la rentrée)
Tout à coup
Coup de sang
Coup de torchon
Tour de cou
Coup fourré
Coup de tête
Coup de balai
Coup de bélier
Coup du lapin
Coup de Trafalgar
Coup de pied
Coup de Jarnac
Coup double
Coup de soleil
Cou de taureau
Coût constant
Coup franc
Coup droit
Coup bas
Ras de cou
Coup sain
Coup vert
Cou vent
Coup rage
A coup
Six coups
Cas cou
Bas coût
Coup de force
Cou pelle
Coup tordu
Cou de bol
Coup de pouce
Coup de chance
Coup rapide
Coup de gueule
Cou -lit
Au coup par coup
Sans coup férir
Coup coup
Coup de vent
Coup de tonnerre
Coup de chaud
Coup sur coup
Coup fin
Un coup dans le nez
Un coup dans l’aile
Aux cents coups
À coup sûr
Les quatre cents coups
Après coup
Attraper le coup
Coup de veine
Coup de pot
Coup monté
Coup dur
Coup de dent
Coup de fil
Coup de téléphone
Coup de langue
Coup de poing
Coup du père François
Coup monté
Du coup
D’un coup d’un seul
Du premier coup
En mettre un coup
Prendre coup
En donner un coup
En fiche un coup
Du même coup
En venir aux coups
Etre dans le coup
Etre hors du coup
Etre sur un coup
Faire coup double
D’une pierre deux coups
Frapper un grand coup
Manquer son coup
Faire le coup
Rater son coup
Réussir son coup
Marquer le coup
Mettre sur le coup
Monter un coup
Frapper les trois coups
Porter le coup
Pour un coup
Sur un coup de tête
Risquer le coup
Tenter le coup
Sale coup
Sous le coup de
Sur le coup de 10h
Tenir le coup
Tirer un coup
À coup tôt tiré
Tout d’un coup
Un bon coup
Un grand coup
Coup de mer
Coup de chaleur
Pêche au coup
Tout d’un coup
Coup d’œil
À tous coups
À coups de
Jusqu’au cou
Poule à cou nu
Se jeter au cou
Se pendre au cou
Sauter au cou
Se rompre le cou
Tordre le cou à
Tendre le cou
Un coup de peigne
Un coup de crayon
Un coup de feu
Ce coup-ci
Mettre dans le coup
Coup de folie
Coup de colère
Tomber sous le coup
Accuser le coup
À coups de trique
À coups redoublés
Allonger un coup
Donner un coup
À tout coup
Avoir le coup d’œil
Bloquer un coup
Bourrer de coups
Coup d’assommoir
Coup d’encensoir
Coup d’envoi
Coup d’état
Coup de barre
Coup de boutoir
Coup de chapeau
Coup de circuit
Coup de cochon
Coup de cœur
Coup de dés
Coup de fer
Coup de filet
Coude de fion
Coup de foudre
Coup de fouet
Coup de frein
Coup de froid
Coup de fusil
Coup de glotte
Coup de grâce
Coup de grisou
Coup de gueule
Coup de génie
Coup de jeune
Coup de main
Coup de maître
Coup de machette
Coup de massue
Coup de masse
Coup de patte
Coup de manchette
Coup de pied de coin
Coup de pied de l’âne
Coup de poignard
Coup de pompe
Coup de poker
Coup de reins
Coup de semonce
Coup de sang
Coup de sifflet
Coup de sonde
Coup de tabac
Coup de théâtre
Coup de vieux
Coup du lapin
Coup de torchon
Coup fumant
Coup roulé
Coup d’épingle
Coup de baguette
Discuter le coup
Coup de canif
Coup de collier
Coup de coude
Coup d’épaule
D’un coup sec
Être aux cents coups
D’une pierre deux coups
Frapper un grand coup
Coup de l’étrier
Manger des coups
Par à-coups
Payer un coup
Offrir un coup
Rouer de coups
Coup de peigne
Sous le coup de
Coup au cœur
Trou d’un coup
Un coup derrière la cravate
Tenir le coup
Volée de coups
Un coup tordu
Coup d’épée dans l’eau
Valoir le coup
Casse-cou
Cache-cou
Tailler à coups de serpe
Couper le cou
Bride sur le cou
Jusqu’au cou
Les jambes à son cou
Ras de cou
Se jeter au cou de
Se rompre le cou
Se casser le cou
Sauter au cou de
La corde au cou
Tordre le cou
Cou de cygne
Cou art
Cou art disent
Cou chage (sage)
Cou che
Cou chez
Cou cherie
Cou chetard
Cou chetot
Cou chette
Cou cicouça
Cou d’Acoude
Cou dé
Cou d’Aucorps
Cou d’hier
Cou d’Oiment
Cou d’Oyer
Cou d’Raie
Cou d’Re
Cou d’Riez
Cou haine
Cou y nez
Cou êtes
Cou gare
Cou yeux
Cou ion
Cou Lyonnais
Cou ionnerie
Cou Ionnade
Cou l’âge
Cou lent
Cou lait
Cou leuu
Cou l’oeuvre
Cou lit cou
Cou lissant
Cou lisse
Coup lisser
Cou loir
Cou long
Cou Lomier
Cou l’eurent
Cou pable
Cou page
Cou pan
Cou peu
Cou pet
Cou pablant
Cou pebordure
Cou peuchou
Cou peucigare
Cou peucircuit
Cou peuclaire
Cou peucoupe
Cou peufaim
Cou peufil
Cou peufroid
Cou peusoif
Cou peuglacée
Cou peuherbe
Cou peugorge
Cou peujarret
Cou peuongle
Cou peupapier
Cou patravers
Cou pécoller
Cou pécourt
Cou pelé
Cou peuret
Cou perégler
Cou peulachique
Cou peulerobinet
Cou peulaparole
Cou peulapoirendeux
Cou peulecordon
Cou pélecou
Cou pélecheveuxenquatre
Cou pélessiflet
Cou pélesjambes
Cou pélessouffle
Cou pélesvivres
Cou pélherbessoulepié
Cou peurose
Cou pélesailes
Cou pélépont
Cou péhuneballe
Cou péhunecarte
Cou peussombre
Cou peuvapeur
Cou peuvant
Cou pleut
Cou pleumoteur
Cou pleumixte
Cou plaît
Cou Paul
Cou pont
Cou pont raie ponce
Cou pur
Cou rageux
Cou ramant
Cou rang
Cou rend d’air
Coup Rhône
Cou René
Cou riez
Cou rire
Cou reur
Cou rette
Cou roux
Cou roux sait
Cou secousse
Cou zette
Cou zin
Cou zu
Cou Zu-de-fil-blanc
Cou de la vie
Cou de revient
Cou de l’opération
Cou tôt
Cou tôt à cran d’arrêt
Cou tôt suisse
Cou tôt à Méricain
Cou de production
Cou tôt à pin
Cou tôt de mer
Cou tôt scie
Cou tôt de près cision
Cou teulas
Cou telier
Cou télapodéfesses
Cou télesieudelatette
Cou ciné
Cou teu
Cou tel riz
Cou teuzement
Cou ture
Cou tu r’hier
Cou turier
Cou vain
Cou vaison
Cou vade
Cou vé
Cou vert cle
Cou vert ture
Cou voir
Cou vreuchef
Cou vrelit
Cou vrepied
Cou vreplat
Cou vreur
Cou vrevisage
Cou v’rire
Cou glof
Cou tequecoute
Cou chez de Soleil
Des cous pages
Des cous plaît
Des cous rageant
Des cous purs
Des cous zu
Des cous verts
En cou rire
En cou rager
En cou rageant
Cou doux
A cou chez
A cou dé
A coup d’hoir
A coût humer
A cou rire
A coup trait
A coup treument
A coup tu mens ce
A coup stick
Des cous laids
Des coups chez
Des coups dreux
Ce cou rire