Destination : 48 , Un jour, j'irai à New-York...
Comme le titre le laisse (un peu) supposer, il va être question ici d’Amérique. J’arrête tout de suite les esprits chagrins : pas de politique ! On parle ici de l’Amérique de la littérature avec ses écrivains et ses histoires incroyables…
Une fois n’est pas coutume, on peut faire une transition avec la destination précédente qui nous emmenait sur les traces de Paul Auster. Ce dernier, infatigable marcheur, aime arpenter à longueur de journées les rue de sa ville : New-York. Bien qu’originaire de Newark, c’est « la grosse pomme » qui est devenue sa ville, c’est là-bas que dans un petit appartement d’immeuble de rien du tout (au 6, varick street, quartier de TriBeCa) il s’est mis à écrire comme nécessité dans sa vie. Peu de ses romans échappent à la ville verticale. Là-bas, tout semble possible, le meilleur côtoyant le plus effroyable. Aujourd’hui établi à Brooklyn dans une zone où il paraît que la concentration d’écrivain au kilomètre carré est à défriser les moustaches du plus véhément critique littéraire parisien, notre ami continue ses marathons urbains où il puise indubitablement la sève de ses histoires.
Bon, je m’emballe, et vous dans tout ça ?
Comme moi, vous n’êtes probablement pas allé à New-York, mais votre tête est pleine de ces mots glanés dans la littérature et le cinéma : Harlem, Manhattan, Central Park, Le Bronx, Greenwich Village, l’hôtel Plazza… Sans compter les images de taxis jaune et noir, de gratte-ciel dément, de vapeurs s’échappant des caniveaux de ruelles sombres… Si en plus vous avez lu des Auster, Dos Passos, Don DeLillo, Scott Fittzgerald… Vous avez plus que la matière pour partir. De nombreux auteurs français ont d’ailleurs été fascinés au point d’en faire des romans : Morand, Céline, Pérec, Sartre, Simenon…
Vous aussi, laissez les images remonter, écrivez nous votre New-York. Comme pour la destination n°2 (sur votre Afrique) il ne s’agira pas ici de faire preuve d’authenticité et de réalisme mais bel et bien d’évoquer dans un texte libre de toute autre contrainte vos images de l’Amérique. N’ayez vraiment pas peur de laisser votre culture cinématographique vous suggérer des personnages, des situations, des paysages, des répliques…
Lâchez-vous et vivez votre rêve… américain.
Enfin cette destination ne serait pas complète sans avoir cité le « magazine littéraire » n°443 de juin 2005 qui est consacré à New-York et ses écrivains.
Bye,
JFP.
* la référence française de la destination : le groupe de rock Téléphone et le titre New-York avec toi.
