Destination : 55 , La mort nous va si bien


Comme cela, de prime abord, la mort n’a pas l’air d’être un sujet bien gai. Mais est-ce sur les sujets les plus joyeux que l’on envie ou besoin d’écrire ? Creusons.
Justement, les archéologues nous disent que l’on peut considérer que l’homme n’est plus un animal lorsqu’il enterre ses morts.
Ensuite toutes les sociétés ou religions commémorent d’une manière ou d’une autre les morts* : au travers des rites de funérailles ou encore de fêtes plus larges (Toussaint, Halloween…)…
Enfin, s’interroger sur notre vie sur le pourquoi de tous nos jours nous amène un jour ou l’autre à nous interroger sur la fin de notre vie. Chacun fait alors ou non un cheminement spirituel qui le conduit à adhérer ou non à des croyances, à la conception d’âme, de vie après la mort…
C’est vrai qu’on est dans une société qui tend à nier la mort à la refuser, la repousser, l’oublier… A tel point que nombre de gens passent leur vie à se prémunir, se garantir contre l’inévitable. Toutes ces remarques qui frisent les brèves de comptoir philosophique définissent très maladroitement et de manière floue les contours de cette 55ème destination.
Mais c’est volontaire. Je ne vois pas comment je pourrais cadrer un sujet aussi diversement ressenti, potentiellement lourd en émotion, si peu peuplé de certitudes…
Il s’agira donc d’écrire un texte où cette mort sera présente, que ce soit de manière très présente ou juste allusive. Tout est possible : on peut raconter un moment difficile, un enterrement, sa première rencontre avec un mort, sa conception de la mort, écrire une nouvelle policière, un texte pour un disparu, écrire un texte (fictif !) depuis l’au-delà…

* http://membres.lycos.fr/papidoc/17ritesreligieux.html

lire les textes de la destination