Destination : 1 , De toutes les couleurs !


Mes blancs

Chaque matin, cette lumière blanche vient se poser en intruse surmes draps nus, exposés, les dérangeant dans leur intimité, monintimité.
Chaque matin, ce réveil brutal vient bousculer mon corps qui, unmoment libéré par le sommeil enfin reconquis, retrouve ses tensions,ses souvenirs, son passé.
Ce jour-là aussi, les draps étaient blancs, ma lumière blanche était le visage de ma mère sur moi penché, inquiet mais heureux de cette première rencontre.
Depuis, tous mes blancs se sont superposés, mon premier départ à dix huit ans, pour l'inconnu sans contours ni visage, mes peurs, meshésitations et le courage qui me manqua pour faire marche arrière.
Mes premières expériences et mes premières nuits blanches, mespremières vraies solitudes .

Puis, une autre lumière a filtré par la vitre de ma fenêtre, elle ne m'a pas éblouie. Un instant, le blanc a disparu, laissant la place au coloré.
J'ai oublié que le blanc finissait toujours par ressurgir, il y eut les draps blancs, ceux de la séparation, sur son front blanc, je n'ai pas osé poser mes lèvres, juste ma main et une prière.

Chaque matin, cette lumière blanche vient se poser en intruse sur mes draps nus, exposés, les dérangeant dans leur intimité, mon intimité.
Chaque matin, ce réveil brutal vient bousculer mon corps qui, un moment libéré par le sommeil enfin reconquis, retrouve ses tensions, ses souvenirs, son passé.
Ce jour-là aussi, les draps étaient blancs, ma lumière blanche était le visage de ma mère sur moi penché, inquiet mais heureux de cette première rencontre.
Depuis, tous mes blancs se sont superposés, mon premier départ à dix-huit ans, pour l'inconnu sans contours ni visage, mes peurs, mes hésitations et le courage qui me manqua pour faire marche arrière.
Mes premières expériences et mes premières nuits blanches, mes premières vraies solitudes .
Puis, une autre lumière a filtré par la vitre de ma fenêtre, elle ne m'a pas éblouie. Un instant, le blanc a disparu, laissant la place au coloré.
J'ai oublié que le blanc finissait toujours par ressurgir, il y eut les draps blancs, ceux de la séparation, sur son front blanc, je n'ai pas osé poser mes lèvres, juste ma main et une prière.

Ameline