Destination : 28 , L'île d'Utopie
L'ïle d'Icare
- "Icare, reviens vers moi le soleil est trompeur"
Il entend de son père les recommandations
Mais s'entête et soudain… Une étrange douleur…
Les ailes arrachées, c'est la chute, le plongeon
Dédale pleur son fils !
Icare, s'est brûlé les ailes
Entre Crète et Sicile
Dans les flots il s'abîme
Dans l'air flottent quelques plumes…
Que fait-il,
Sur cette île ?
Qui est-elle ?
Si belle ?
Une déesse !
Penchée sur lui, elle le caresse
De ses mains délicates et fines
Referme les chairs qu'ouvrit l'abîme.
Ondine, chante et sourit
Trop tard, Icare, te voilà pris !
Sur l'île, à jamais prisonnier
De la naïade aux dents de lait
Au regard vert et bleuté
Merveilleuse beauté aquatique.
Énigmatique et angélique
Puisant dans la cascade elle t'a désaltéré
Sur un lit d'herbes douces, elle te fait reposer
Te nourrit de fruits sucrés et de tendre baisers
Dédale te pleure Icare en te pensant, noyé
Toi sur l'île d'Ondine tu apprends à aimer.
Des millions d'années passent
Les mythes et les légendes au réel ont fait place
Dans l'île paradisiaque vêtue d'un paréo
La reine du pétrole se déplace à vélo
Là-bas au loin désert dans le sable, l'on fore
On cherche le gasoil qui la couvrira d'or
De la plage où arrivèrent Icare et son Ondine
Il ne reste plus rien, mais à l'heure, où l'on dîne
On raconte, qu'ils n'ont jamais quitté l'île, que depuis
Ils y vivent, sous l'aspect, d'oiseaux de paradis.