Destination : 133 , Errare humanum est


Une drôle de destination encore. Celle de l’erreur. Quoi de plus humain que de se tromper. C’est peut-être même le propre de l’homme. Effectivement, un animal peut-il se tromper alors qu’il ne croit rien ? Non, il n’y a que l’homme pour tenter des choses et croire des trucs, pour ne pas suivre son instinct et échafauder une hypothèse qui peut-être s’effondrera. Si vous me disiez que je suis dans l’erreur avec ce simple raisonnement, vous auriez peut-être raison mais vous apporteriez de l’eau à mon moulin. L’erreur est tellement propre à l’homme que c’est la plus grande différence qu’il y a entre nous et les machines. Aussi déglinguées soient-elles elles sont incapables de la moindre erreur, quoique vous en disent certains, prompts à faire endosser nos bévues à nos esclaves technologiques.
Au cours de cette destination, je vous propose de faire erreur, de nous tromper et de vous tromper. Vous pouvez utiliser une histoire digne de Colomb qui reconnut les Indes en Amérique mais dont l’histoire continua de baptiser les américains autochtones « indiens ».
Enfin je tenterai ici un parallèle actuel, audacieux et polémique (mais vu que l’erreur est encouragée…) avec la majorité « bien pensante » qui est sûre que le changement climatique est complètement lié à l’activité des hommes. Ce n’est pas sans nous rappeler les gaulois qui avaient peur que leurs mauvais actes ne leurs attirent les foudres du ciel, les grecs qui pouvaient être punis par le Dieu des mers ou celui du vent…
Chers amis, je vous le dis, celui qui ne participera pas de manière active à cet atelier, qui n’écrira pas son meilleur texte se verra puni par le grand Camus ou errera à tout jamais à travers la comédie humaine de Zola…
Merci de ne pas rebondir sur la polémique-boutade évoquée plus haut, le but n’étant pas que nous nous « forumisions », mais que vous écriviez un texte sur l’erreur. Pensez aux erreurs qui ont inévitablement jalonné votre vie (rassurez-vous, il en est de même pour chacun), imaginez d’autres erreurs, racontez un faux complot déjoué par erreur, écrivez un texte bourré d’erreurs… Les fautes d’orthographe ne comptent pas, elles font malheureusement parties du paysage écrit de ces temps-ci !
Gourez-vous, plantez-vous, fourvoyez-vous, trompez-vous,
Et surtout amusez-vous !!
C’est la première destination où il ne pourra y avoir de texte « à côté » puisqu’on pourra toujours croire à un effet voulu de l’auteur.
Erreurement votre,
JFP
Pas de référence culturelle, je ne vois pas quel auteur rattacher à l’erreur !

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