Destination : 333 , 2 Novembre


Aujourd’hui, (demain), c’est la fête des morts. C’est ce qui fait de nous des hommes, c’est-à-dire des primates qui avons décidé un jour de donner une sépulture à ceux que la vie a quittés. Depuis la nuit des temps, les hommes accomplissent des rites liés à ce passage de la vie à trépas.
J’envie les civilisations, les cultures où ce passage n’est pas tabou, triste, douloureux.
J’envie les peuples qui vivent cela comme quelque chose de naturel, comme une étape du cycle de la vie : naissance, croissance, maturité, dégénérescence, mort, renaissance, croissance…

Je trouve que notre société occidentale est obsédée par la mort, qu’elle la refuse, qu’elle la cache, qu’elle en fait l’angoisse absolue, mais ce n’est que mon avis.

Je ne souhaite donc pas que cette destination soit synonyme de tristesse, d’angoisse, de malheur, notre monde en contient déjà suffisamment.

Je vous propose vous aussi de fêter, d’honorer nos morts.

Comment ? C’est assez simple, la littérature a le pouvoir de donner vie à ceux qui ne sont plus là, et il suffira que votre texte évoque un aïeul disparu ou toute autre personne ayant vécu dans le passé pour que votre texte soit dans la consigne.

Il est possible de s’inspirer de la première partie de cette destination et d’aller voir dans d’autres cultures comment cela est vécu, de nous rapporter cela dans un texte de votre cru.

Les plus imaginatifs peuvent s’aventurer à écrire un texte qui inventerait une nouvelle coutume, texte qui pourrait se situer dans un passé lointain ou un futur à déterminer.

Pour honorer une personnalité disparue il y a peu, je vous propose optionnellement d’aller faire un tour sur le site un peu plus bas, celui du « Robert ». Vous y piocherez un mot dans une des listes proposées. Le petit Robert est le dictionnaire pour lequel le lexicologue Alain Rey avait œuvré (avec son épouse) pour en produire une première édition en 1964.

Alain Rey nous a quitté il y a quelques jours, c’était une personne bourrée d’humour qui aimait les mots comme on aime des gens et qui partageait cet amour avec tout un chacun.


Je dédicace cette destination à ma grand-mère Marguerite qui m’a donné l’amour qu’elle pouvait dans mon enfance et sans lequel je ne serais pas ce que je suis !

http://dictionnaire.lerobert.com/

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