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dest. 197 : Logo-rentrée - Gabriella

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Genre : socio-fiction

Auteur : Gabriella Bradovsky.

Titre : Sans cadavre et sans remords.

Quatrième de couverture :

« J'ai atteint, à ma grande surprise, la soixantaine. Ma vie s'est construite en septennats simples ou renouvelés. J'ai tout essayé, le mariage, le divorce, le veuvage, le concubinage, la séparation, le remariage. Tout, j'ai tout essayé, tout réussit ou tout raté, sauf...ce dernier, mais non ultime septennat sous la bannière du Pacs. J'avais enfin retrouvé les joies d'être deux, de partager le meilleur comme le pire, de partager l'intimité et la liberté.

Cependant, il y a trois années d'ici, par un soir d'été, je me mis à tanguer dangereusement entre crises de paranoïa et crises de fou-rire.

Frénétiquement, je me mis à chercher, chercher sur Internet, dans les librairies, interpellé des amis et connaissances pour m'aiderait à comprendre ce qui m'arrivait.

Lors d'instants de découragement, je me mis à croire que j'étais spéciale, un cas unique, un singleton, un électron libre au sein de la société.

Je cherchais et je ne trouvais rien.

Alors, j'ai écrit le livre que j'aurais voulu lire. »

Avertissement :

Ce récit s'articule en deux parties. La première relate la fin d'un couple. La seconde relate des faits issus de la vie du nouveau couple qu'il fonde avec « l'Autre », la nouvelle entrée .

La lecture de ces quelques extraits pourrait inciter à la dédramatisation. En effet, chacune des anecdotes ressemble dangereusement à une espièglerie. Mais, comme pour la dernière goutte qui fait déborder le vase, c'est l'addition et la multiplication de ces espiègleries qui fait penser à un autre phénomène.

Quelques extraits :

1. Un séisme.

Ils étaient assis à table, face à face. Tous les deux arrivés à l'âge de la retraite. Elle le regarda droit dans les yeux et lui dit :

- Je me demande ce que nous faisons encore ensemble.

- Moi aussi. Alors, que fait-on ?

- On divorce.

- On divorce . Pas de mauvais coup, ni l'un ni l'autre.

Jusque là, cela semble banal.

- Il faudra prévenir les filles.

Moins banal lorsque l'on sait que toutes les deux sont mariées et ont des enfants.

2. La rencontre.

« Ils partirent pour une dernière fois en vacances. Le dernier jour, il prit une autre route que celle du domicile conjugal. Il fit une belle rencontre.

Celle-ci fut comme une étincelle qui alluma un gigantesque brasier de colère, de jalousie, de rancœur. Mais cela, personne ne le savait encore. »

3. Le temps fait son œuvre.

« Mais le temps rate parfois son œuvre! Autant lui voyait ses jours s'illuminer à nouveau de la douceur et de la joie de vivre, autant elle sentait la rancœur croître à un rythme géométriquement parfait, ondulant entre sourires et épines.

La famille, bien que désunie, réunifia la gente féminine. Mère, fille et petite-fille contre le mari ingrat, le père égoïste, le grand-père déserteur. Les interrogations, les suspicions, étouffées derrières une porte close ne firent pas attendre des réactions en tout genres  mais quasi imperceptibles pour celui qui n'y prenait garde. »



4. L'escalade :

« Cela commença par les espiègleries, les enfantillages d'une petite fille de sept ans à l'encontre de «l'Autre, la seconde… la ...». Un merci oublié, une tête qui se tourne pour ne pas recevoir le bisou du matin, des objets cassés, des coups de pieds qui se perdent sous la table, des bousculades, le rejet des menus proposés, le refus d'obéir, les mensonges... La petite-fille devenait le fer de lance dans les mains de sa mère et la défenderesse de sa grand-mère.

Sourires aux crocs ravageurs, voix au tonalités fausses, minuscules silences suspendant le fil d'une phrase, conversations époustouflantes. L'enfant roi trônait, vengeur infantile. »



5. L'invraisemblable.

« Un concours de circonstances appela une discussion âpre entre le grand-père et sa petite-fille. Il voulait comprendre. Il ne comprit rien, la petite se tut. Quelques instant plus tard, la petite-fille avoua avoir conscience du fait qu'elle agissait mal et faisait de la peine. Deux jours plus tard, elle fit une déclaration qui fracassa « l'Autre », la liquidant d'une phrase lapidaire :

« J'ai décidé de t'attaquer »



6. Suite sans fin

J'ai failli être assassinée par une fillette, sans qu'il n'y ait ni cadavre ni remords. Les démarches entreprises côté « femmes » me firent passer pour une personne à l'esprit fêlé….

Mais...Chhhhhhhut, ne le répétez surtout pas, je crois que c'est vrai. Je suis une fêlée de l'authenticité, de l'empathie, de la vérité.



Cette socio-fiction n'a aucune prétention littéraire et toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé ne serait que pure coïncidence.



© Danielle M







Danielle M