Destination : 217 , Parallèles


Pour cette destination, nous nous intéresserons aux histoires « parallèles ». Ce concept un peu flou me plait de par ses contours un peu mal définis, il nous permet une appropriation personnelle.
Commençons par un peu de légèreté et de musique, je vous propose d’écouter le dernier « single » d’Anggun, en duo avec Florent Pagny (je ne suis pas trop fan de ce dernier personnage).
https://www.youtube.com/watch?v=GcCmijiO8fY Ecoutez-le, c’est assez joli, quand en plus on sait que c’est tiré du nouvel album d’Anggun « Toujours un Ailleurs », vous comprenez que nous ne pouvions passer à côté.
Après cette mise en oreilles, que pouvons-nous écrire à partir de cette idée de « parallèles » ? Vous avez sûrement lu de ces romans où à chaque chapitre on alterne entre deux personnages dont on ne voit pas où les routes vont se rencontrer, jusqu’à ce que cela devienne évident. En tant que Murakamiste maladif, je pense à « la fin des temps » où deux univers très différents sont décrits en parallèle jusqu’à ce que l’on découvre qu’ils sont d’une proximité incroyable (à lire vraiment). Je pense aussi à « 1Q84 », du même auteur, où là, nous avons un héros qui bascule dans un monde parallèle au notre, ce qui est différent du premier exemple.
Cela nous propose déjà deux types de pistes : soit une histoire où alternent deux univers ou personnages en parallèle qui contrairement aux droites finissent quand même par se rejoindre ; soit nous construisons une histoire plus linéaire qui bascule petit à petit dans une autre réalité, parallèle à la nôtre. L’idée du parallèle est aussi à rapprocher de celles du miroir, du léger décalage ou de l’écho.
Vous pouvez si vous le souhaitez traiter cette destination en deux parties : un premier envoi « classique » avec une histoire qui se suffit à elle-même ou presque, suivi d’un deuxième envoi qui répond au premier « en parallèle ». Si vous voulez jouer avec un autre participant, rien ne vous empêche d’envoyer un texte qui sera parallèle au sien.
Remarquez, et je sais que cela peut déranger, qu’il sera difficile d’être « hors sujet ». C’est souvent lorsque la littérature s’éloigne de la rationalité, voire de la réalité qu’elle remplit le mieux son rôle, en offrant du rêve. Et qu’est-ce que le rêve si ce n’est une échappatoire parallèle à nos vies réelles ?

https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Fin_des_temps_%28roman%29
https://fr.wikipedia.org/wiki/1Q84

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