Destination : 172 , au long court
vis sans fin
Vis sans fin
Pas de vis, pas de vie, la vie dévisse, s'évide à l'infini dans l'infini ennui de l'esprit qui spirale, râle à l'infini jusqu'à la nuit centrale, jusqu'à la nuit ventrale, jusqu'à la spectrale orbite cave où tout s'anéantit, fragile origami cet escalier plié, cet escalier lié de touches de clavier sans variété ni vice, aucune fantaisie, aucune poésie, rien à envisager, nul visage étranger, nul être passager de l'hélice factice, nulle âme subreptice ne se glisse dans le pas de vis, dans le sas de vie, fragile colimaçon, coquille de maçon que vrille l’oeil béant du néant, cet œil qui s'écarquille en mille esquilles d'escalier, quand la spirale expire aspirée ne reste que le pire, que le vide, la vie évacuée qui trépasse par le pas de vis, s'efface dans le sas, hélas, pas de resquille dans l'escalier, nulle escale, nul jamais ne se ressasse, hélas, tout passe par le pas de vis, par le pas de vie.