Destination : 310 , Tous les écrivains n’habitent pas Ailleurs de la même façon


Vous l’aurez compris, cette destination émane du nouveau prix Goncourt, Jean-Paul Dubois, pour « tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon ». Je n’émettrai pas le moindre avis sur ce roman, ni sur l’auteur, pour la simple – et mauvaise ? - raison que je ne l’ai jamais lu. Je ne sais pas du tout ce que cela vaut, ceux qui l’ont lu pourront bien sûr exprimer leurs avis.

Magie de la littérature, nous pouvons, nous devons nous nourrir de ce que nous ne connaissons pas pour en faire un moteur de notre écriture.
Je suis parti en quête de critiques pour découvrir de quoi le roman de Dubois parlait. Je me suis alors dit que nous – vous - pourriez prendre ces ingrédients de départ pour les faire vôtres dans un texte.

Quels sont ces ingrédients de base ? Un homme vertueux se retrouve en prison. Il est dans une cellule avec un autre codétenu. Nous ne savons pas pourquoi il est enfermé. Il raconte ses souvenirs et son quotidien de prisonnier.

Optionnels: cette prison est au Canada, son codétenu est brutal, le héros est le fils d’une mère toulousaine et d’un pasteur danois. L’homme s’appelle Paul, il s’entend étonnamment bien avec la brute qui partage sa cellule.

Option féminisée : c’est l’histoire de Marie, tout est identique à Paul, sauf qu’elle a une codétenue très masculine et violente (aussi !).
Je vous propose cet atelier car il impose un cadre fort, des contraintes intéressantes, propose des ingrédients propices à l’écriture d’une histoire intéressante et aussi parce que les deux ateliers précédents étaient plus flous, plus difficiles à appréhender.

Avec ces contraintes, vous pouvez vous exprimer de multiples manières : à travers les questions que se pose immanquablement le héros, son quotidien, ses souvenirs, au travers de dialogues dans la cellule ; avec le regard qu’il pose sur le monde extérieur, sur le système, avec les liens qu’il a gardés avec l’extérieur.

Votre texte peut prendre plusieurs formes : le journal du détenu, des poésies qu’il écrit, une correspondance qu’il entretient avec l’extérieur, un récit romancé, une saynète de prison…

Voilà, je sais que vous n’habitez pas tous le monde de l’écrit de la même manière, et c’est ce qui fait la richesse de cet atelier !

JFP

http://www.editionsdelolivier.fr/catalogue/9782823615166-tous-les-hommes-n-habitent-pas-le-monde-de-la-meme-facon

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