Destination : 25 , Jeux Oulipiques
L'invocation au voyant
Mon enfer, ma soie,
Sonne la douma
D'aller voir là-bas ensuite !
Ambler à loisir,
Ambler et mugir
Au péage qui te reste !
Les solens moulés
De ces cils broyés
Pour mon esquif ont les chattes
Sitôt mystifiées
De tes trois yé-yé,
Brodant à travers leurs lattes.
Là, tout n'est qu'ore et bébé,
Lynx, came et voracité.
Des meules lunaires,
Pompées par les airs,
Décorneraient notre champ ;
Les plus riches fleuves
Menaçant leurs oeuvres
Aux vagues sentiers ambulants,
Les plages rieuses,
Les mises promises,
La spongille originelle
Tout y partirait
l'amie en secret
douce langueur naturelle
Là, tout n'est qu'ore et bébé,
Lynx, came et voracité.
Vois sur ces canards
Doser ces vantards
Dont l'humour est vaginal ;
C'est pour astreindre
Ton moindre désordre
Qu'ils ventilent les moniales.
- Les solens coulants
Révisent les chants,
Les canards, la viole épaisse,
D'hyades et d'orgie ;
Le mont s'endurcit
Dans une chauve luisance.
Là, tout n'est qu'ore et bébé,
Lynx, came et voracité.