Destination : 219 , effet papillon
Les fées papillons
La magie est partout,
Au détour d’un chemin,
Dans la rosée du matin
Tout autour de nous.
Un monde merveilleux
S’offre à celui qui sait
S’offre à celui qui veut
L’accepter tel qu’il est.
Peuplé des fées volantes
Fines silhouettes graciles
Ces dames bienveillantes
Sont des êtres fragiles.
Voici venir l’Aurore,
Aux ailes éblouissantes
Qui laissent apparaitre
La flamme sous la neige.
Le Petit Mars Changeant,
Se joue des indiscrets
Et change sa parure,
Du brun au bleu-violet.
Délicates Piérides,
De Chou ou de Moutarde,
En robe immaculée
Eternelles Mariées.
Le grand Paon-du-Jour,
Ouvre ses ailes immenses
Et va conter sa cour
A quelque Belle-Dame.
Alexanor et Diane
Célèbrent la mythologie,
Sous le regard diaphane
Du Flambé alangui.
L’Azuré de Bugrane,
Le Souci, la Zérène,
Le Cuivré des Marais,
Forment tout un cortège.
L’Isabelle se cache,
En haut d’une montagne
Mais quiconque la croise
En reste émerveillé.
Quand le soleil faiblit,
Le grand ballet commence
Les Sphynx et leurs amies
Hyponomeute et Bucéphale.
Le Grand-Paon-de-Nuit
De ses yeux veille en silence
Sur de charmantes demoiselles :
La Mariée, l’Elue ou la Promise.
Pour les apercevoir,
Ne serait-ce qu’un instant
Pas besoin d’un radar,
Ni d’aucun instrument.
Il faut ouvrir les yeux,
Pour se laisser surprendre,
Et le temps se suspendre,
Y croire un tout petit peu.