Salvia alias Salvia

Je n’ai jamais fait mon âge. Toujours je me suis sentis en décalage avec le
reste du monde. Quand j’avais 14 ans, j’avais l’impression d’en avoir 20.
Quand j’avais 21 ans je dépassais la barre des trente. C’est peut-être
parce que j’ai toujours côtoyé les gens plus âgées que moi.
Et maintenant que j’ai un certain âge je reviens en arrière. C’est bizarre,
vous ne trouvez pas? Je fait chemin inverse: je deviens vieux et après je
deviens jeune. C’est peut-être le monde d’aujourd’hui qui perturbe la
croissance. Les pubs, La télé, les jeux sur console, l’ordinateur, le
téléphone portable, les jeux télévisés. Les profs qui n’ont jamais su
enseigné. Le fait que tout le monde croyaient que l’an 2000 était la date
butoir. Après plus rien. La fin du monde ça devait être. Mais non. La terre
ne s’arrête pas de tourner de jour au lendemain. Faut arrêter les
conneries.
Alors, quand tout le monde croyaient qu’on allait mourir, il fallait d’un
coup penser a vivre. Parce que personne n’est mort bien sûr. C’est peut-être
à cause de toutes ces conneries, ces philosophes décalés. Le monde
change tellement chaque jours que n’importe qu’elle pensée est démodé
le lendemain. On vie en accéléré.
C’est surement à cause de ça que j’ai eu une croissance bizarre. Mais
bien sûr tout ce que je dis là, faut le prendre à la rigolade. Du début
jusqu’à la fin faut le prendre à la rigolade. N’essayé pas non plus de
comprendre où je veux en venir, ou même essayer de suivre ma penser.
Pour moi le vie n’as jamais était aussi inutile et comique, que pendant ces
années. Jamais je n’ai autant rie de ce monde. On fait tous n’importe
quoi. Toutes pensé est contradictoire. On veux instaurer notre vision du
monde dans un monde où chacun veut instaurer sa vision du monde.
Donc il y a conflit. Un conflit perpétuelle. Il faut voire le bon côté des
choses: ça occupe
Quand l’homme comprendra que ça ne sert à rien de se prendre la tête. Je
crois qu’a se moment là, il pensera plus à vivre qu’a se battre pour des
conneries. C’est sûr que vous allez pas me croire, mais qu’on vive un
instant de malheur ou de bonheur, quelque soit ce qui se passe dans notre
vie, tout finit par se rejoindre. Chaque seconde passé n’as était qu’un
plaisir.

Textes écrits par Salvia :

< Lettre à fleuriane (dest.5) >
< Journal intime (dest.17) >
< Frédéric (dest.94) >
< Georgia (dest.94) >
< le videur d'appartemnet (dest.94) >