Destination : 27 , L'incipit d'Antoine B.
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Après la seconde guerre mondiale, les trains recommencèrent à rouler".
Cette phrase me laissait dubitatif, j'avais beau en chercher le sens, je n'y
arrivais pas. Voici prêt de 12 heures que je cherchais dans les archives des
textes anciens racontant la vie sociale du dernier tiers du XXe siècle, et
la première moitié du XXIe. Il faut dire qu'à cette époque, les archives
manuscrites devenaient rares et les archives audio-magnétoscoper n'étaient
qu'à leur premier balbutiement. De quelle guerre mondiale était-il question
? Celle d'Alqeda? Où l'invasion des Lutirains? Et quel train s'agissait-il?
Un train d'enfer ? Un train de sénateur? Un train de mesure? Et il roulait
pour qui? Un politique? Un financier? Un présentateur de télé? Un acteur?
A moins que ce soit ce moyen de locomotion qui roulait sur des rails, et
qui d’après les documents d’époque tombait souvent en une curieuse panne qu’
on appelait « grève » et n’arrivait jamais à l’heure ?
Le plus étrange, j'avais trouvé cette phrase dans les plus vieilles
archivent d'Internet, oui, ce mode de communication complètement démodé que
plus personne n'utilise aujourd'hui.
Après la seconde… ? Mais bien sûr j'aurais dû y penser plus-tôt il y a une
faute de frappe … Revenons à cette phrase… Faut pas lire après mais pendant…
Pas la seconde mais le quatrième pas le train mais historique,
recommencèrent pas à rouler mais à voler. Il manque un mot facile à
trouver…Voilà maintenant on a une phrase que tout le monde comprend :
"Pendant le quatrième historique les politiques recommencèrent à aimer! "
C’est un homme (ou une femme) politique amoureux qui écrivait à sa dulcinée
dans un code secret, pour lui donner un rendez-vous sans attirer l’
attention des médias de l’époque, qui dit-on étaient particulièrement
curieux et féroce. Et ça expliquerait la phrase suivante pleine d’espoir
dans la technologie du XXe siècles finissant:
« Un jour nous prendrons des trains qui partent. »