Destination : 72 , Polysémie fâcheuse !
Un moine douillet
Un moine douillet.
Oh ! Inutile de s’y méprendre, notre moine n’était pas si chaleureux que cela.
Il l’était peut-être le soir, quand il me permettait de glisser entre ses draps, sortit de là, il était aussi froid que la chambre dans laquelle il dormait.
Une fois entre les draps, il aimait, je le sentais bien à contrario de certains autres, me caresser du bout du pied. Il le faisait rarement avec les mains, c’est trop froid disait-il, « on se découvre et l’air froid de la pièce s’engouffre entre les draps ».
Au petit matin, alors que l’on avait atteint le confort suprême, il m’abandonnait à mon triste sort. Il allait prier parait-il !
Je ne doutais pas que ce soit avec ferveur, vu l’état de fatigue dans lequel je le récupérais le soir, il avait dû pas mal fatiguer ses genoux sur les prie dieux dans la journée.
Lorsqu’il se couchait, là, il mettait le feu ! Surtout qu’avec l’hiver très rude que nous subissions, il y avait intérêt. Il aimait tellement avoir chaud pour dormir, la prière fatigue !
