Destination : 91 , Traîtres
Râ-traître
Raaaaa, pourquoi es tu caché ?
J’enrage de ne pas te voir !
Que tu sois traître devient notoire
Tu devais venir cet été
Des promesses !
Aucune caresse !
Catherine et Evelyne m’ont dit que tu viendrais
Médard disait les quarante jours n’ont pas sonné
Je lui ai répondu avec grandeur
"Menteur, pinailleur !"
J’ai mis ma robe à fleurs, mes sandales à hauteur,
J’ai traîné dans les rues
T’ai cherché, t’ai pas vu
Un rhume m’a sauté dessus!
Je sais où tu es caché
Dans ta retraite, à Saint-Tropez.
Râ, traître, tu m’as oublié !
Qu’a-t-elle de plus à t’exhiber
Cette pin up en string ficelle ?
Sur les yeux, du rimmel,
Des faux ongles, un faux nez,
Tu n’as d’yeux que pour elle
Pendant que j’attends déprimée
De ne pas être sous tes ailes.
J’attends que tu me prennes
Par surprise, où paralysée
Sous tes caresses je te crierai
Mon bonheur pendant des heures
J’aurai très soif, j’aurai trop chaud
Je me viderai de mon eau.
En suée torrentielle,
Je me plaindrai
De tes assauts
Sous mes aisselles
C’est vrai, j’en aurai marre
Au bout d’un mois de cette chaleur
Je voudrai que tu t’en ailles
Voir ta pin up et ses entrailles
Tu t’esclaffes, tu te marres
Tu me demandes ce que je veux ?
Mais du réchauffement dans les cheveux !
Je n’en peux plus, je t’aime encore
Rejoins moi vite si t’es d’accord
Rejoins moi vite c’est pas fini
Ne sois pas traître, mon ami,
Mon amour jamais n’en démord
J’ai trop besoin de toi sur mon corps
Ne m’en veux pas si je t’en veux
Ca passera vite, comme c’est curieux
Râ ? Déjà, je suis apaisée
Râ ? Je t’aperçois à l’entrée
Et même si ce n’est que pour une heure
Je sors mon décolleté racoleur