Destination : 230 , Mon ami Roald
La potion magique de la sorcière Myriam (1)
POUR UN LITRE DE PREPARATION (SOIT ENVIRON 6 UTILISATIONS)
- 15 pétales d’aubépine
- 1 branche de chèvrefeuille
- 1 coquille d’escargot concassée
- 2 ou 3 abeilles bourdonnantes
- 1 bonne louche de poudre de glands
- 5 kilos de feuilles de noisetier
- Environ 3 litres d’eau de pluie
Temps de préparation : 24 heures (cette recette ne peut se faire que la nuit, à minuit précise, pendant la période de la nouvelle lune).
Cuisson : Marmite sur un feu de cheminée. Prévoir quelques sarments de vigne et deux belles bûches de chêne.
Conservation : Dans un flacon de verre (ou à défaut, un grand bocal), d’une contenance de 2 litres. La préparation se conserve ensuite jusqu’à la pleine lune suivante.
A minuit du premier soir :
Dans une grande marmite d’eau de pluie, mettre les feuilles de noisetier à tremper. Les égoutter et les rouler dans un torchon pour bien les essuyer. Vider la marmite et la remplir d’une nouvelle eau de pluie. Mettre à bouillir dans la cheminée, sur un feu de sarments de vigne et une bûche de chêne. Quand l’eau fait de gros bouillons, y plonger les feuilles.
Laisser cuire jusqu’à l’aube, en remuant avec un sarment toutes les trois heures (une fois dans un sens, une fois dans l’autre). Ne surtout pas ajouter de bois dans la cheminée : le feu va s’adoucir naturellement et permettre une cuisson lente et homogène des feuilles de noisetier.
Juste avant que les rayons du soleil n’apparaissent, sortir la marmite du feu, couvrir la préparation et réserver dans un endroit frais et à l’abri de la lumière (une cave est idéale).
A minuit du deuxième soir :
Prélever une louche du bouillon préparé la veille. Diluer la moitié de la poudre de gland, ajouter la coquille d’escargot et les pétales d’aubépine. Faire chauffer et, quand le mélange bout, sortir la casserole du feu. Ajouter la branche de chèvrefeuille et laisser infuser trente minutes.
Pendant ce temps, mixer les feuilles de noisetier dans leur eau jusqu’à ce que le mélange soit lisse et homogène. Assaisonner avec le restant de poudre de gland.
Enlever la branche de chèvrefeuille de votre préparation avant de la glisser dans le flacon.
Ajouter l’infusion dans la marmite et faire cuire doucement, toujours sur un feu de sarments et la deuxième bûche de chêne. Quand le mélange commence à frémir, le sortir sans attendre du feu et le verser dans le flacon, en veillant à ce que la branche d’aubépine dépasse du mélange.
Faire entrer les abeilles bourdonnantes dans le flacon et les laisser bourdonner toute la nuit (ne vous inquiétez pas, la branche de chèvrefeuille leur permet de se poser).
Les libérer à l’aube, fermer votre flacon et le conserver au frais.
Avertissement : En cas de non-respect des indications de préparation, ainsi que des étapes très précises de la recette présentée ci-dessus, certains effets secondaires indésirables et non maîtrisables seront observés au moment de l’utilisation de la potion. Je décline toute responsabilité quant à ces éventuels désagréments et leurs conséquences, quelle que soit leur nature et leur intensité.
