Destination : 254 , America !


Mon Amérique à moi

Lettre à un jeune rêveur,

Certains rêvent de gloire et d’aventure ; d’autres de paix et de tranquillité…

Certains rêvent de conquérir le monde ; d’autres de s’isoler au fond des bois…

Certains rêvent de trouver l’amour ; d’autres n’aspirent qu’à la solitude…

Et vous quels sont vos rêves ?

Sachez que, de tous, vos rêves les plus fous seront toujours les plus beaux. Mais ce sont aussi ceux qui nécessiteront le plus de courage, voire même de sacrifice.

Les rêves les plus simples vous rendront certainement le plus heureux, à condition toutefois de savoir les apprécier pour ce qu’ils sont vraiment, et non pour ce qu’ils paraissent.

Les rêves de votre jeunesse sont comme deux faces d’une même pièce : tantôt cauchemardesques, tantôt empreints d’aspirations idéales ; ils sont le terreau duquel germeront tous les autres.

Les rêves empruntés à d’autres ou à des effets de mode seront à coup sûr des impasses, dans lesquelles le risque de se perdre soi-même est vertigineux.

Les rêves incongrus, qui semblent sans queue ni tête, ne doivent pas être pris à la légère. Tôt ou tard, leur signification et leur rôle vous apparaîtront avec clarté et précision.

Les rêves persistants sont à considérer avec la plus délicate attention. En effet, la plupart des rêves ne durent pas éternellement… chacun d’eux est le reflet de ce que nous sommes à chaque instant de notre vie.

Notre vie est la somme de nos rêves, depuis notre naissance et jusqu’à notre mort. Personne ne peut y échapper… Même si vous ne les réalisez pas tous, laissez vos rêves s’épanouir en vous. Laissez-les vous accompagner, pour un jour ou pour dix ans. Ne laissez jamais personne vous les enlever, apprenez à les protéger, à les abriter au plus profond de vous-mêmes. Ne négligez jamais vos rêves, même les plus petits, ceux qui vous semblent les plus insignifiants. Ne cherchez pas à les étouffer, les effacer, les anéantir…

Laissez toujours à chacun d’eux une chance de pouvoir se réaliser…

Myriam