Destination : 266 , Liberté chérie


Juste un peu de silence

Dès le premier instant, il faut dissimuler

Les images qui nous envahissent l’esprit,

Les inquiétudes, et les craintes irraisonnées,

Angoisse de mort, de douleur, de maladie.



Taire l’affolement qui tombe en avalanche,

Apprendre à vivre avec, et cacher ses tourments,

Yeux ouverts sur les ténèbres des nuits blanches

Ravaler ses larmes et, toujours, faire semblant.



Ce qu’il faut de courage pour ne pas fléchir,

Nous le puisons dans chacun de vos sourires,

Pour qu’un jour, sans nous, vous dessiniez votre vie



Libres de devenir celui que vous voulez,

De choisir, de tomber et de vous relever,

Libres de s’envoler, de jour comme de nuit.

Myriam